A l'occasion de l'arrivée à la bibliothèque de Wellin Tellin du livre de Thomas Gunzig "Mort d'un parfait bilingue" publié en 2001 (oui, il a mis du temps à arriver jusqu'à nous ...), il nous fait plaisir de publier in extenso son billet de mauvaise humeur sur la crise politique belge du deuxième semestre 2007 intitulé "Bande de cons" (la semaine infernale RTBF du 8 novembre 2007).
Mort d'un parfait bilingue
de Thomas Gunzig
Racontées à la manière d'un Ravalec grinçant nourri de Franz Kafka, voici les aventures d'un jeune homme tenant de Gaston Lagaffe autant que de Bardamu, amoureux par nature, cruel par instinct de survie et ironique par nécessité, au pays de la sale guerre.
Thomas Gunzig est né à Bruxelles en 1970. Licencié en Sciences Politiques, il exerce le métier de libraire (Tropismes à Bruxelles).
Bande de cons ! pas vous, cher public !
Les autres, les formateurs, informateurs, explorateurs, chef de groupe, président de partis flamands, présidents de partis francophone, second couteau, troisième couteau, de gauche, de droite, les cathos, les écolos, les franc-maçons, les libéraux...
Bande de cons de Flandre
Bande de cons de Bruxelles
Bande de cons de Wallonie.
D'abord à tous ceux qui croient avoir gagné les élections d'il y a 5 mois.
A tous ceux qui avaient un grand sourire
A tous ceux qui avaient les bras en l'air.
Le temps est venu de vous avouer quelque chose :
Les gens n'ont pas voté pour vous parce qu'ils vous aimaient.
Les gens ont voté pour vous parce qu'ils étaient obligés.
A la veille du onze juin : dans les rues, les maisons, les bureaux les gens hochaient la tête et se demandaient vraiment qui ils allaient pouvoir choisir dans parmi ce catalogue de nul, de klet, de nouilles, d'opportuniste agressif,
de carriéristes sans charisme,
de mal fringués,
de gros type à l'élocution problématique,
de petit nerveux en pleine tendinite de l'égo,
de semi-hystérique,
de semi-mafieux,
de cynique,
de je-m'en-foutiste,
de raté de tout le reste,
de fils à papa,
d'expert comptable en décrochage professionel
d'entrepreneur en faillite frauduleuse,
de sinistres,
de pas lavés,
de faux gentil
de vrais méchant...
Les Leterme, De Krem, Reynders, Milquet, Michel, De Weaver, Maingain, Wattelet, Bacquelaine...
Cette morbide collections de nevroses qui nous gouvernent avec leur troubles anxieu, leur roubles dissociatifs, leur trouble psychosexuelle, leur troubles obsessionel compulsif.
Et en plus, ils sont tous... Si moche...
Cette élections, à tous le monde, ça a un peu fait l'impression d'un de ces mariage forcé que l'on organise dans des pays très loin d'ici.
C'est comme si on avait été une jeune fille devant choisir entre le vieux marchand qui pète au lit où l'arrière cousin qui ne se brosse pas les dents.
Bande de cons
Vous n'avez rien gagné du tout.
Si c'était possible, on reprendrait nos voix et on ne les donnerait qu'après les négociations,
à ceux qui aurait su être un peu intelligent
un peu sobre
un peu humain
Mais non donner c'est donner, reprendre c'est voler.
Vous aviez un chouette petit pays,
pas très grand mais bien équipé
de voisin plutôt sympa
bien situé
avec la mer,
avec la forêt
avec pas trop de charges
Vous aviez une chouette petit population,
par parfaite parfaite
Mais en gros, ce n'était pas des talibans non plus,
c'était pas des Contras
C'était pas des Tigre Tamoul
Une petite population de fabricant de praline
des marchand de kayak,
des chanteurs à texte
des comique parfois drôle
des styliste un peu punk
des postier plutôt poli
des sportifs en minijupe
de flics à moustaches
des tas de gens prêt à travailler plus à gagner toujours moins et à ne pas dire grand chose
Une petite population qui mélange le goût des mandarines à celui des spéculoose.
Une petite population qui n'a rien contre l'Eurovision ni les horodateurs.
Une petite population qui rend visite à ses grands parents le dimanche pour boire un café après le chicon gratin
Une petite population de buveur de bière et de joueur de kiker.
Une petite population qui emène ses enfants à Plakendael au printemps et à paradision en hiver....
Comme ça, sans ennuyer le monde,
en VW touran
Une petite population prévoyante qui à quelques euros sur un compte épargne et un concession au cimetierre.
Une petite population qui est plutôt toujours d'accord
et en gros une petite population qui ne veut pas d'histoire.
Et vous,
bande de cons,
tout ce que vous trouvez à faire,
ce sont ces petites réunions où l'on tourne encore plus en rond que sur un circuit Marklin
ce sont ces petits comités aussi stérile qu'un champs patate à Tchernobyl
ce sont ces petites réactions à chaud qui me rappel les crise de mon chat quand il n'aime pas la marque de ses croquettes
ce sont ces aires de petits tribun en solde
ce sont ces grands chevaux sur lesquelles vous montez et qui seront toujours comme ces petit poneys tristes de la foire du midi.
Tout ce que vous trouvez à faire, c'est de vous tirer dans les pattes pour gagner une floche qui vous donnera droit à un tour gratuit sur ce manège sinistre que vous appelez "politique"
Bande de nul
Alors moi,
J'ai eu une idée,
une grève,
une vrais grève,
une bonne grève
une grève de tout le monde tant que la politique Belge ressemblera à une conserve de rollemmops :
Les enfants n'iront plus à l'école
Femmes enceinte n'accoucheront pas
les déménageurs ne déménageront pas
navetteure ne navettez plus
Alcoolique n'alcoolisez plus
chauffeur ne chauffez plus
Pilote, mécanicien, traiteur, boucher, pêcheur, éboueur, esthéticienne, taxidermiste, stripteaseuse, scaphandrier, géomêtre expert, fleuriste, tradeur, opticien, huissier, substitut, gourou, prefet, trésorier, banquier, infographiste, ajusteur, analyste programmeur, technicien hotline, proxénète, dealeur, animateur, orthodontiste, urologue, animateur socioculturel, fossoyeur...
Et tous les autres....
Total Stand By
On arrête tous...
Et vous verrez que dans trois jour,
il feront moins les malins.
Source : http://gunzig.blogspot.com
Et quand c'est fini, il y a encore du Thomas Gunzig ...
Kuru de Thomas Gunzig
" L'univers social de Fred se composait de cinq personnes, pas une de plus pas une de moins, qui chacune occupait une place précise dans le petit avion qui figurait sa vie. Fred le migraineux, Kristine l'intello, Paul la brute révolutionnaire, Pierre le clone souffreteux et Katerine, sa cousine, une vraie bombe. Une bande de héros pour dénoncer les horreurs de la répression capitaliste et, si possible, l'existence d'un grand complot mondial ...". Vous trouverez ici des déboires amoureux extraordinaires, du sexe, de la magie, de la politique, des gourous, des manifestations altermondialistes, des violences policières et des armes non létales.

Royaumes
de Thomas Gunzig
Cette histoire est truffée de moments pénibles, il y a du tabassage, de l'insulte, du croche-pied, de la menace, des armes en vente libre, des enfants drogués, des animaux morts par centaines, des trous dans la couche d'ozone, des accidents de la circulation, des erreurs judiciaires, des exécutions et bien d'autres choses. Quel point commun y a-t-il entre les espoirs déçus d'un réfugié clandestin, le désespoir d'un petit prince déchu et la catastrophe des thermes de Spa ?

Nom de code Super-Pouvoirs
de Thomas Gunzig
Hugo, Élisa et Pedro, sont presque comme tous les adolescents. Ils mènent une existence sans histoire. Jusqu'au jour où l'un d'eux révèle au monde entier, lors d'une interview télévisée, qu'il a de super-pouvoirs. Tous trois doivent fuir : de terribles individus sont lancés à leur poursuite. Qui sont Hugo, Élisa et Pedro ? d'où leur viennent ces pouvoirs ? pourquoi sont-ils poursuivis ? Une enquête pleine de rebondissements ; une course-poursuite haletante.
L'élégance du hérisson de Muriel Barbery
"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois.
Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. "

L'homme de l'ombre
de Robert Harris
Un écrivain professionnel est engagé pour rédiger les mémoires d'Adam Lang, le Premier ministre britannique resté le plus longtemps en exercice - et le plus controversé - de ces cinquante dernières années. A peine mis au travail, l'écrivain de l'ombre découvre des secrets que Lang n'a guère l'intention de révéler. Des secrets explosifs susceptibles de bouleverser la politique mondiale... Des secrets susceptibles de tuer.
Fahrenheit 451: Roman
de Ray Bradbury
Ray Bradbury, né en 1920, est l'écrivain de science-fiction le plus connu au monde. Ses romans et ses nouvelles ont été lus à des millions d'exemplaires dans presque toutes les langues de la terre. Passionné par l'image, il est aussi l'auteur de plusieurs scénarios pour le cinéma, dont celui de Moby Dick (John Huston), et a adapté nombre de ses récits pour la scène et la télévision. Ici on brûle les livres. Et voilà que Montag, le pompier pyromane, découvre les joies de la lecture. Il se met alors à rêver d'un monde meilleur où la littérature et l'imaginaire ne seraient pas bannis, devenant ainsi un dangereux criminel.
Le Désert de la grâce de Claude Pujade-Renaud
Janvier 1712. Alors qu’il chasse avec un ami dans les environs de Chevreuse, le médecin Claude Dodart est témoin d’un macabre spectacle. Sous escorte armée, des hommes de peine éventrent le cimetière de l’abbaye de Port-Royal-des Champs, entassent débris, charognes et ossements sur des charrettes qui prennent le chemin de la fosse commune de Saint-Lambert.
Le roi Louis XIV (et l’opiniâtre ennemie de Port-Royal, Mme de Maintenon), ont donc permis que soit pourchassé jusque dans la mort un ordre injustement accusé de jansénisme. Claude Dodart relate ce sinistre épisode à Françoise de Joncoux. Surnommée “l’invisible”, elle est au centre de ces quelques amis de Port-Royal qui tentent de maintenir un lien épistolaire et spirituel entre les moniales dispersées ou exilées, de porter secours aux prisonniers et embastillés — prêtres ou laïcs qui, comme les plus célèbres Solitaires de Port-Royal (Blaise Pascal, Isaac Le Maistre de Sacy) ont adopté un mode de vie à l’écart du Siècle, opposant l’inviolabilité des consciences au pouvoir ecclésiastique et au dogme de l’infaillibilité papale, et se vouant à l’éducation, la traduction, l’écriture.
Le Prince de Lexington Avenue
de James Sheehan
Du New York des sixties aux bayous de Floride, un roman noir ambitieux, par un nouveau venu virtuose. Dans la lignée d'un John Grisham ou du Dennis Lehane de Mystic River, un poignant réquisitoire contre la peine de mort, doublé d'un hymne à l'amitié. Dans le quartier de Lexington Avenue, on ne connaît qu'eux, Jack et Mickey, les deux petites terreurs. Le premier est débrouillard et beau parleur, le second est timide et très déterminé. Inséparables, ils multiplient combines et menus larcins. Jusqu'au jour où les choses tournent mal. Mickey est arrêté, Jack s'arrange pour échapper à la prison.

L'interprétation des meurtres
de Jed Rubenfeld
1909 Sigmund Freud est à New York pour donner une série de conférences sur la psychanalyse. Au même moment, une jeune femme de la bonne société est étranglée après avoir été sauvagement torturée. Freud, fatigué, malade, en butte à l'hostilité de l'intelligentsia locale, se retrouve malgré lui impliqué dans l'enquête que mène l'inspecteur Littlemore. Des bas-fonds de Chinatown aux hôtels particuliers de Gramercy Park, ce thriller à l'intrigue impeccable nous plonge dans le New York en mutation du début des gratte-ciel.
Une volonté sans fléchissement :
Correspondance 1957-1960 (D'Hadrien à Zénon, II)
de Marguerite Yourcenar
" Une attention perpétuellement en éveil, une volonté sans fléchissement ", dit la lettre du 8 janvier 1957 à Henri Godard. Ces vertus que Marguerite Yourcenar attribue à l'Hadrianus imperator sont aussi
les siennes dans sa correspondance des années 1957-1960. Quelque trois cent cinquante lettres. la plupart écrites de Petite Plaisance, la petite maison du Maine : le reste au gré des voyages : Canada, Italie, Espagne, Portugal. Partout, cependant, c'est le souci de l'œuvre qui domine, qu'il faut poursuivre et peaufiner : la correspondance de Marguerite Yourcenar ressortit au journal d'écrivain. Mais l'écrivain n'entend se laisser dicter sa conduite par personne ; et surtout pas par le succès. Tandis qu'Hadrien s'éloigne, Marguerite Yourcenar se détourne en apparence de ce genre romanesque qui a fait sa notoriété : elle multiplie les essais les plus divers, assure leur diffusion, poursuit ses traductions de poètes grecs anciens ou modernes, s'attelle à une transposition française de negro spiritual.