Dans le cadre de la Fureur de lire, Alain BERTRAND, de Bastogne, auteur du célèbre "En Province" (dont l'adaptation théâtrale fut un grand succès) et grand connaisseur de Simenon, rencontrera les lecteurs de la bibliothèque de Wellin le vendredi 19 octobre 2007 à 20h00. Soirée animée par Pierre BODSON, libraire du "Temps de Lire" à Libramont.
Entrée libre.
Le bibliothécaire et ses complices tiennent à en faire un événement
national, ils offriront des bières gratuites à tous les journalistes.
Oser déranger "l'ordre" rural et revisiter les stéréotypes du "bon vieux temps". Le Bastognard est la plume la moins conformiste de la mal nommée "littérature régionale".
Le Soir 14 septembre 2007.

En province de Alain Bertrand récit, Le Castor astral, Bordeaux, 2005, coll. Escales du Nord. Prix Emma Martin 2006.
"A mes yeux, l'Ardenne n'est qu'un prétexte pour évoquer une certaine province dans ce qu'elle a d'universel. Plus précisément, ces chroniques devaient, dans mon esprit, répondre au vœu de Jules Renard : "Un livre moderne sur la campagne." On y trouvera des évocations de paysages, des portraits, des saynètes, des souvenirs, des fictions il s'agissait de poser un regard, et d'écrire sur le mode de la drôlerie, de la tendresse et de la poésie." A.B.

Massacre en Ardennes de Franz Bartelt et Alain Bertrand roman, Quorum, Gerpinnes, 1999.
Souffrant d'un petit poil de dépression, Max décide de se refaire une santé en respirant l'air balsamique des Ardennes frontalières. Mais le village dans lequel il a choisi de s'installer est en état de guerre. Les opposants à la création d'une décharge multiplient les manifestations. C'est au cours d'une de celles-ci qu'un député français est assassiné. Les Français ayant pour principe d'être les premiers en toute chose, ce cadavre sera le premier d'une série où les Belges ne seront pas les derniers à mourir.
La Part des anges de Alain Bertrand
roman, Le Castor Astral, Pantin-Bordeaux, 2000.
Le hameau de la Cense c'est un désert d'ardoise, d'épitaphes et de petits verres pris à l'ombre des rideaux jaunis. Sauf qu'en ce matin de Saint-Nicolas, la Louise charogne s'est écrasée au beau milieu du tas de fumier, raide morte, à la grande joie de Jules son voisin de toujours. Du coup, tout le voisinage se met à jaser, l'air d'en savoir très long sur cette mort pas très naturelle. Et quand la petite Pompon débarque une fille moderne sous tous rapports, la machine s'emballe. Il y a de l'amour dans l'air, des coups de fusil de chasse, un magot, et des touristes hollandaises.

La lumière des polders de Alain Bertrand
récit, Arléa, Paris, 2003.
Au fil des saisons, le narrateur visite cette région avec une femme qu'il ne nomme pas, avec sa fille encore enfant, son fils adolescent, sans oublier un critique d’art, un amateur de bicyclette, et un prêtre octogénaire et aveugle. Leurs présence à ses côtés met en lumière toutes les facettes de l'insaisissable. Variations musicales sur une région unique, ces récits ne sont pas loin d'une déclaration d’amour au paysage, que chaque rencontre, chaque être, vient éclairer d’une lumière nouvelle.
Le Bar des Hirondelles de Alain Bertrand
roman, Ed. Labor, Bruxelles, 2003.
Suite à un accident de vélo, Arsène, quinquagénaire féru de courses cyclistes et en mal d'aventures sentimentales, se voit recueilli sur la péniche de Mandragore, magicien de son état. Les deux hommes se lient peu à peu d'amitié, sans se douter que l'apparente tranquillité dont ils jouissent sera mise à mal par deux frères en colère et une maîtresse délaissée. Derrière ce roman aux allures de conte jubilatoire se lit l'histoire d'une certaine Belgique qui se retourne sur ses stéréotypes pour s'en moquer.
Monsieur Blanche de Alain Bertrand
roman, Le Castor astral, coll. Escales du Nord, Bordeaux, 2004.
Monsieur Blanche n'a jamais eu de prénom. Ses camarades se demandent même s'il a une virgule dans le pantalon. Coincé par une mère abusive qui collectionne les boîtes à l'effigie des rois de Belgique, ce doux rêveur mène une existence étriquée jusqu'à ce que les habitants de la petite place de Sienne décident de l'aider à tomber amoureux. Cette chronique à mi-chemin entre le monde de Chagall et celui d'Amélie Poulain, pourrait s'exprimer par cette phrase : " L'amour, c'est surtout le rêve de l'amour.